M. le Professeur Charles Jarrosson
Directeur du Master,
Professeur à l’Université Panthéon-Assas (Paris II)
Rédacteur en chef de la Revue de l’arbitrage
Le Master 2 Contentieux, arbitrage et modes alternatifs de règlement des conflits a été créé au début des années 1990 par MM. Les Professeurs Philippe Fouchard et Serge Guinchard. Il est dirigé depuis 1997 par le Professeur Charles Jarrosson.
Il s’agit d’un M2 professionnel, dont le but est de préparer à la vie active tout en assurant une solide formation qui renforce et complète celle des quatre premières années de droit.
Réservé aux véritables juristes, ce Master de haut niveau est très sélectif, puisque chaque année, entre 340 et 400 dossiers sont déposés alors que seuls 20 à 24 étudiants sont retenus, parmi lesquels quelques étudiants étrangers de haut niveau, venus de toutes les régions du monde, souvent après avoir déjà eu une expérience pratique dans leur pays d’origine.
Originalité
Ce Master 2 est sans équivalent, dans la mesure où il est articulé autour de trois pôles complémentaires : le contentieux, l’arbitrage et les modes amiables de règlement des conflits. Cela permet d’envisager le règlement des conflits sous tous ses aspects. Les étudiants reçoivent donc une formation qui leur permet de maîtriser tous les modes de règlement des conflits, pris séparément et dans leur articulation les uns avec les autres. Les enseignements, contrairement à ceux dispensés jusqu’en M1, le sont désormais « sans frontière », c’est-à-dire qu’ils concernent aussi bien le droit interne que le droit international en intégrant à la fois les aspects théoriques et les aspects pratiques. Il est requis des candidats une réelle maîtrise du droit des obligations comme du droit international privé.
Recrutement
Comme cela a déjà été signalé, il y a beaucoup de candidatures comparativement aux places disponibles. Outre la qualité des résultats obtenus lors des années antérieures, la sélection est faite en prenant en considération la cohérence du cursus, les stages déjà effectués, la personnalité des candidats. Les étudiants venant d’écoles de commerce, d’IEP ou d’écoles d’ingénieurs, de l’Ecole Normale supérieure sont naturellement les bienvenus, mais à la condition expresse qu’ils puissent faire montre d’une formation de juriste suivie en parallèle à leurs autres études. Il est fréquent que soient recrutés des étudiants déjà titulaires d’un master 2, obtenu avec mention (en droit des affaires, droit du commerce international, droit civil par ex.).
Débouchés
- Entrée dans la vie active
La réputation de ce master, les très nombreux contacts créés au fil du temps avec des cabinets spécialisés et le réseau d’anciens étudiants facilitent une insertion dans la vie professionnelle sensiblement plus aisée que pour la moyenne des masters. En outre, les contacts conservés par le directeur du master avec les diverses promotions permettent de créer et de conserver dans la durée une interface entre les étudiants et les propositions d’emploi en provenance de cabinets d’avocats spécialisés, notamment en matière d’arbitrage. Cela assure régulièrement des débouchés, non seulement à la promotion sortante, mais également à d’anciens étudiants issus des promotions antérieures.
- Etudes ultérieures
Certains étudiants, une fois diplômés, souhaitent poursuivre une année d’études, soit en suivant un autre master 2, soit en partant à l’étranger faire un LLM dans une université prestigieuse, soit en passant un concours d’entrée dans une grande école de commerce. Nombre d’anciens étudiants ont ainsi été facilement recrutés dans une université anglaise, américaine ou d’autres pays, et, pour ce qui concerne la France, à HEC, l’ESSEC ou l’école Supérieure de commerce de Paris pour ne citer qu’elles.
Charles Jarrosson